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MIG 3

Premier appareil conçu par le célèbre duo, Artem Mikoyan et Mikhail Gurevitch, le premier MiG était un avion de chasse monoplace moins produit que le Yakovlev Yak-3 ou le Lavochkine La-5. A partir de 1943, la concurrence pour les moteurs Mikulin avec le Il-2 Sturmovik les placent définitivement au second plan. Le vol initial du Mig eut lieu en avril 1940 sous l'appellation de Mig-1, mais il n'apparut pourtant pas dans les formations aériennes russes avant 1941.

Les MiG-1 n'étaient réellement réussi. Doté de performances éblouissantes sur papier, ils étaient d'un pilotage difficile et étaient optimisés pour opérer à une altitude trop élevé pour le combat aérien. Le MiG-1 avait une maniabilité catastrophique, et le moteur lourd et encombrant interdisait d'installer un armement suffisant. Il subit de lourdes pertes en tentant d'engager les avions allemands à une altitude trop basse. A cause de ses performances limitées, en rayon d'action et en endurance à encaisser les coups, il sera finalement retiré du front en 1942.

P 38 F "glacier girl"

Conçu en 1937 en vue de répondre à une demande de l'US Army Air Corps concernant un chasseur de haute altitude, le Lockheed Model 22, redésigné XP-38, effectua son vol initial en janvier 1939; 13 appareils de présérie YP-38 et 30 P-38A furent construits et testés en vol avant que soient mises au point deux versions opérationnelles : le P-38D (36 exemplaires) et le P-38E (210 exemplaires), doté de quatre mitrailleuses et d'un canon de 20 ou de 37 mm.

De nombreuses variantes furent fabriquées, parmi lesquelles le P-38F, version tropicalisée, avec deux moteurs à turbocompresseur plus puissants (537 exemplaires); le P-38G, avec une charge offensive de 910 kg (1 082 exemplaires); le P-38H, plus rapide (601 exemplaires); le P-38J, produit à raison de 2970 exemplaires dont 1 400 bénéficiaient d'une capacité en carburant accrue; le P-38L, armé de roquettes; et le chasseur de nuit biplace P-38M.

D 520

Conçu en 1936 et réalisé sur ses fonds propres par le constructeur Émile Dewoitine, le premier prototype du D.520 effectua son vol initial le 2 octobre 1938; il fut suivi d'une seconde machine qui prit l'air en avril 1939. En dépit de certains problèmes, les prototypes du D.520 réalisèrent des performances remarquables, notamment dans les domaines de la vitesse en palier, de la vitesse ascensionnelle et de la maniabilité. Ce fut de loin le meilleur chasseur produit par la France avant l'armistice de 1940.

P 400 ou aussi P 39 "airacobra"

D'une conception ingénieuse, le P-39 fut cependant un appareil des plus décevants au combat. Cet avion se caractérisait pourtant par une très grande manoeuvrabilité, due au positionnement du moteur derrière le pilote configuration qui avait permis la mise en place d'un canon de 37 mm dans le nez ainsi que le recours à un train tricycle.

PBY "catalina"

Le Consolidated PBY Catalina est un hydravion militaire conçu dans les années 1930 aux États-Unis. Il a été largement utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale, tant par l'armée américaine que par celle d'autres pays alliés, effectuant des missions très diverses (lutte anti-sous-marine, escorte de convois, sauvetage en mer, etc.).

Très fiable et capable de parcourir de grandes distances, le Catalina a été construit à environ 4000 exemplaires, dont une partie au Canada et en URSS. Il a été utilisé par plus de 25 pays différents, y compris comme avion de transport civil. Un certain nombres d'exemplaires sont toujours en service de nos jours, employés comme bombardiers d'eau dans le cadre de la lutte contre les feux de forêt. D'autres ont été restaurés et sont maintenus en état de vol par diverses associations.

La désignation initiale de l'avion était simplement PBY[1]. Il fut surnommé Catalina par les britanniques[2], en référence à l'Île Santa Catalina. Les avions fabriqués au Canada étaient eux désignés Canso.

TBM/TBF "avenger"

En dépit des lourdes pertes qu'il subit lors de ses premiers engagements, en juin le TBF s'imposa rapidement comme le meilleur bombardier torpilleur de l'US Navy.

Cet appareil, conçu en 1940 pour remplacer le Devastator, affichait des performances nettement plus élevées et disposait d'un armement beaucoup plus puissant et évolué.

Construit à raison de 9 839 exemplaires, il donna naissance à peu de variantes. Le TBF-1 ainsi que le TBM-1, construit par General Motors, avaient un moteur R-2600-8 en étoile de 1 700 ch.
Après 1945, quelques Avenger furent transformés en avions de lutte anti-sous-marine opérant par groupes de deux : un TBM-3W-2, avec un radar APS-20 pour la détection, et un TBM-3S-2, pour l'attaque.

F-7F 3N tigercat

Premier chasseur lourd bimoteur embarqué de l'US Navy, le Grumman F7F Tigercat vola pour la première fois en décembre 1943, mais les appareils de série ne furent livrés qu'à partir d'avril 1944 et ne participèrent pas aux combats de la seconde guerre mondiale. C'était un monoplan à ailes médianes, entièrement métallique, fortement armé, avec un ou deux hommes d'équipage.

Destiné à l'origine aux porte-avions de classe Midway, le F7F fut d'abord attribué au corps des Marines et basé à terre en raison de ses dimensions et des difficultés rencontrées au décollage et à l'appontage.

Nakajima GEKKO type 11(irving)

Le Nakajima J1N1 fut conçu en 1938 suite à une demande de la Marine Impériale Japonaise pour un chasseur bimoteur d'escorte à long rayon d'action tel le Messerschmitt Bf 110 allemand ou encore le Potez 63 français. Ce chasseur pourra accompagner les bombardiers G3M qui ont un rayon d'action de 2800 à 4500 kilomètres. En 1939, la firme Nakajima obtint le contrat pour la mise au point de ce chasseur sous l'appellation de 13-Shi bimoteur terrestre J1N1. Il fut complété en mars 1941, année où il effectua son premier vol propulsé par deux moteurs Nakajima NKF1 Sakae.

L'armement original de l'appareil consistait en un canon de 20mm et deux mitrailleuses de 7.7mm dans le nez. Il était aussi pourvu de quatre mitrailleuses de 7.7mm situées dans deux tourelles télécommandées sur la partie dorsale arrière. La complexité de ce système de tourelles et les performances générales de l'appareil ne convenant pas à la Marine,il fut décidé de le convertir en avion de reconnaissance en juillet 1942.

Douglas A-1J "skyraider"

Le Skyraider, qui fut l'un des avions embarqués les plus réussis et les plus répandus dans le monde, fut conçu en réponse à une spécification émise pendant la Seconde Guerre mondiale, réclamant un bombardier en piqué et un bombardier torpilleur monoplace. Le prototype XBT2D vola en mars 1945, et le Skyraider fut produit à raison de 3.180 exemplaires entre 1945 et 1957.

Cet appareil se caractérisait par une cellule massive, un puissant moteur en étoile, une capacité d'emport de charge impressionnante et diversifiée grâce aux quinze points d'attache qu'il possédait. Développé en de multiples variantes monoplaces ou multiplaces, le Skyraider pouvait conduire plusieurs types de missions, notamment d'attaque, de contrôle aérien avancé, de lutte anti-DCA et de guerre électronique.

Le Skyraider, rebaptisé A-1 en 1962, se distingua notamment en Corée, et joua un rôle essentiel lors de toutes les opérations menées par les forces américaines dans le Sud-Est asiatique. Conçu pour attaquer les navires japonais, il acheva sa carrière en tant qu'avion d'appui pour des missions de sauvetage, d'escorte d'hélicoptères et de lutte antiguérilla, principalement au Vietnam, et il fut retiré du service en 1968.

M6A1 aichi Seiran

Peu après l'apparition des avions de combat et des sous-marins au cours de la première guerre mondiale, l'utilisation combinée de ces deux armes récentes fut envisagée –et parfois réalisée- par de nombreux pays. Cependant, seul le Japon mit véritablement ce concept en pratique. Durant le second conflit mondial, au début de la guerre dans le Pacifique, la Marine Impériale disposait de gros submersibles munis de catapultes et emportant des petits appareils d'observation pouvant éventuellement attaquer les ports et bombarder le territoire américain, continental comme outre-mer.

Suite à quelques succès enregistrés, la Marine Impériale décida au début de 1942 de voir plus grand dans ses attaques des côtes américaines, et particulièrement sur le canal de Panama. La firme Aichi, sollicitée, mit au point un hydravion de combat pouvant être embarqué sur les sous-marins géants intercontinentaux de la classe I-400. L'appareil, biplace entièrement métallique, était motorisé par un Atsuta 32 en V12 inversé, fait relativement rare sur les avions nippons, qui dérivait du DB 603 allemand. Il avait des éléments repliables pour pouvoir s'insérer dans le hangar étanche du submersible, d'un diamètre de 4,20 m. Les ailes se plaçaient à plat le long du fuselage, les empennages se rabattaient vers le bas, le haut de la dérive se rabattait sur la droite et les flotteurs étaient démontés. Entre le moment où le bateau porteur faisait surface de nuit et le catapultage de l'hydravion, les deux hommes d'équipage bien entraînés avaient procédé au remontage dans l'obscurité en 8 mn.

P 40 M/N " kittyhawk Mk IV "

Conçu à partir du P-36, le prototype du P-40, désigné XP-40, effectua son vol initial en octobre 1938. Plusieurs versions de série turent construites, dont le P-40A (199 exemplaires); le P-40B, avec deux mitrailleuses supplémentaires (131 exemplaires); le P-40C, avec un réservoir de carburant modifié (193 exemplaires) le P-40D, avec un fuselage et un train d'atterrissage raccourcis (22 exemplaires) le P-40E, variante du P-40D avec deux mitrailleuses supplémentaires (2320 exemplaires); le P-40F, avec un moteur V-1650-1(1 311 exemplaires); le P-40k, avec un V-1710-73 (1 300 exemplaires); le P-40L, avec deux autres types de mitrailleuses (700 exemplaires); le P-40M, avec un moteur V-1710-81(800 exemplaires); et le P-40N, avec une structure allégée (5219 exemplaires). La plupart des P-40 fabriqués pendant la Seconde Guerre mondiale furent cédés à l'Union soviétique, à la Chine et à la Grande-Bretagne.

T-6G "texan"

L'avion d'entraînement avancé T-6 était l'un des avions le plus largement répandu dans l'histoire et était connu comme "le fabricant de pilote" en raison de son rôle important de préparation des pilotes pour le combat. Dérivé du prototype North American Na-16, monoplan à voilure basse et basé sur l'appareil de combat basique BC-1, presque 15.500 Texans ont été construits entre 1938 et 1945.

La production du North American T-6 Texan a coïncidé avec l'expansion de la guerre aérienne et l'engagement des Etats-Unis. En 1940, les heures de vols exigées pour des pilotes de combat gagnant leurs ailes avaient été diminuées jusqu'à 200 heures pendant une période de formation raccourcie de sept mois, dont 75 heures sur l'AT-6. Les différentes versions à l'USAAF furent l'AT-6A (1.847 exemplaires) avec de réservoirs de carburant améliorés, l'AT-6D (4.388 ex.) et At-6F (956 ex.) avec une armature en alliage renforcé et plus léger. La marine américaine a également utilisé cet l'avion intensivement, sous la désignation SNJ.

B-25 J mitchell JAF

Efficace, docile, adaptable à de très nombreuses missions, le Mitchell possédait d'excellentes qualités de vol et de bonnes performances. N'aurait-il jamais effectué d'autres missions que la mémorable attaque du Japon depuis le porte-avions Hornet, qu'il aurait quand même sa place dans les annales. Le Mitchell fut le plus construit de tous les bimoteurs de bombardement américains. Exactement 9.816 furent livrés à l'USAAF qui en posséda jusqu'à plus de 2.600 en même temps. Il remplaça les Boston au Squadron «Lorraine» dans la RAF en 1944.

Conçu en septembre 1939, le bombardier tactique à moyen rayon d'action B-25 entra en service en 1941 et fut utilisé aussi bien par l'US Army Air Force que par l'US Navy. Le prototype de cet appareil, désigné NA-40 effectua son vol initial en janvier 1939. et fut suivi par 24 B-25 de présérie. Plusieurs versions furent construites : le B-25A (40 exemplaires); le B-25B (119 exemplaires), dépourvu de tourelle de queue; le B-25C (1 619 exemplaires), avec des râteliers de bombes sous voilure; le B-25D (2.290 exemplaires); le B-25G (405 exemplaires), avec un canon de 75 mm dans l'avant du fuselage; le B-25H (1.000 exemplaires), avec un armement différent; et le B-25J (4.318 exemplaires), plus puissant et armé de huit mitrailleuses lourdes placées dans le nez.

JU 87 B-2 "stuka"

Le Junkers Ju-87, ou plus communément appelé Stuka -de l’allemand Sturtzkampfflugzeug qui signifie bombardier en piqué-, a longtemps été l’élément essentiel du Blitzkrieg. Développé au milieu des années 30 par Junkers après une demande du RLM pour la conception d’un bombardier en piqué, il surclassa rapidement tous ses concurrents biplans en offrant une approche plus moderne du sujet : un appareil monoplan pourvu d’une aile en W. D’abord équipé d’une double dérive, il lui en fut attribué une unique après le crash du prototype en janvier 1936 lors d’essais de piqué, quelques mois après son premier vol, le17 septembre 1935. La double dérive causa des vibrations fatales à l’appareil. Il était équipé d’une sirène mécanique fixée sur les trains d’atterrissage, appelée «Trompette de Jéricho», qui produisait un son strident, conséquence du vent pendant le piqué, qui avait pour objectif de terroriser civils et militaires. Pour contrer les risques liés au voile noire pendant le piqué, le Stuka était pourvu d’un système de redressement automatique qui pouvait le stabiliser. Le Stuka était par ailleurs un appareil biplace équipé d’un poste de mitrailleur arrière.

IL 2 stormovik

Considéré, à juste titre, comme un char d'assaut volant, le Ilyouchine Il-2 "Sturmovik" se révéla être le plus performant avion de combat de la seconde guerre mondiale. Il fut conçu en 1938 par Sergheï Vladimirovitch Ilyouchine à partir d'un rapport de la VVS qui cherchaient un monoplan monomoteur d'assaut et de bombardement tactique. Le Il-2 fut préféré au Su-2 pour ce type de mission. Le premier prototype, le ZKB-55, apparut au printemps 1939 mais un manque de puissance évident posèrent de gros problèmes. Il fut aussitôt mis en production de série, lorsque le 3ème protoptype répondit aux caractéristiques souhaitées.

A6M2 "zero"

Le 19 mai 1937, l'état-major de la Marine Impériale publia un cahier des charges schématique décrivant un successeur 12-Shi au chasseur embarqué A5M; la conception du concurrent présenté par Mitsubishi fut confiée à l'équipe de Jiro Horikoshi. Le premier prototype vola le 1 avril 1939; il était propulsé, comme le deuxième, par un moteur Mitsubishi Zuisei 13 de 875 ch à 3 600 m. Le 14 septembre, l'appareil 12-Shi fut accepté sous le nom de chasseur de porte-avions Type 0, c'est-à-dire Rei shiki Kanjo sentoki, abrégé en Rei-sen : c'est le nom que l'Histoire a retenu pour le célèbre "Jap Zéro" ou nom de code "Zeke".

F8F-1 bearcat

Le F8F fut conçu en 1943 en réponse à une spécification réclamant un intercepteur capable d'évoluer à partir de plates-formes de petites dimensions, en vue d'épauler le chasseur bombardier F6F Hellcat. Alors que le Hellcat n'est pas encore entré en service dans l'US Navy, les ingénieurs de Grumman, se mettent au travail avec une idée: la plus petite cellule possible autour du puissant Pratt & Whitney R-2800 de 2.100 chevaux.

La taille du prototype fut réussie, mais son poids restait problématique, le XF8F se révélant plus lourd que prévu, principalement à cause de l'usage sur porte-avions (mécanisme d'appontage et de pliage des ailes, train renforcé). Le premier vol eut lieu en août 1944. L'avion se révéla exceptionnel au vu de ses performances en vitesse pure et plafond pratique et, surtout, en vitesse ascensionnelle, supplantant n'importe quel chasseur alors en service dans le monde.

KI 84-IA hayate (frank)

Répondant à un programme de 1941 en vue de succéder aux Ki.43 et Ki.44, le Nakajima Ki.84 Hayate ("Rafale de vent") vola pour la première fois au cours de l'été 1943. Les appareils de pré-série, livrés aussitôt après, permirent la mise en service dès le mois de mai 1944 de celui qui devint sans délai le chasseur standard de l'armée sous la désignation de Ki.84-I.

C'était un monoplan ailes basses, au train d'atterrissage escamotable, entièrement métallique à structure renforcée et il disposait d'un imposant blindage et de réservoirs auto-obturants. Avec un puissant moteur et un bon armement, le Hayate ("Frank" pour les alliés) devint en quelques semaines le meilleur monoplace de chasse de l'Armée Impériale..

Latecoere 298

Une spécification de la marine fut émise en 1933 afin de remplacer l'hydravion torpilleur Laté 290, en service à partir de 1934. Cette demande concernait un nouveau bombardier torpilleur et la firme Latécoère développa le modèle 298, une version plus moderne de son prédécesseur. Le Latécoère 298.01 effectua son premier vol en mai 1936.

Le Laté 298 était un monoplan à aile médiane de construction métallique, à l'exception des empennages en bois entoilé, doté d'une hélice à pas variable et de volets d'intrados. Il s'agissait d'un hydravion à flotteurs triplace avait des ailes effilées. Il pouvait emporté une torpille accrochée sous le fuselage. Le prototype se révéla réussi et une commande de 127 exemplaires de série fut passée par les autorités françaises.

BF 109E-3 "emil 3"

Au même titre que le Spitfire de la RAF, le Bf 109 est l'une des figures emblématiques de la chasse durant la WW2. Il fut le chasseur le plus répandu dans la Luftwaffe pendant cette guerre. Chasseur mythique, aux qualités indéniables, léger, rapide, aux lignes pures et belles, le 109 restera comme l'un des plus grands chasseurs à hélices jamais construits. Cette première version bien équipée et utilisée en grand nombre était le Bf 109E" (Emil), il était supérieur à grand nombre de chasseurs allié, comme le Hurricane de la RAF, en revanche, il était considéré comme inférieur aux Spitfire MkI et MkII de l'époque. En 1940, pendant la bataille d'Angleterre, les Bf-109E escortent les bombardiers allemands qui attaquent le sol britannique.

A partir de 1941, sa domination est moins nette en occident, mais il domine le front est et le théâtre méditerranéen.

spitfire Mk 22/24 au 1/32

Le Supermarine Spitfire –cracheur de feux- est sans conteste le plus célèbre chasseur britannique de la Seconde Guerre Mondiale. Cet appareil aux performances remarquables fut une création de R.J. Mitchell pour répondre à une demande de l’état-major britannique qui souhaitait un avion de chasse monoplan avec un habitacle fermé et un train d’atterrissage escamotable. Il fit son premier vol le 5 mars 1936.

FIAT CR 42

Le Falco ("faucon"), fut surement le meilleur biplan (à cockpit ouvert) jamais construit. Il vola pour la première fois en Septembre 1939, en ne fut introduit dans la Regia Aeronautica que deux mois plus tard, en Novembre. Quand la mise au point du C.R.42 commença, en 1936, sur la base du CR.32, les constructeurs aéronautiques de l'époque abandonnaient les biplans pour les monoplans tout-métal. Néanmoins, un marché restait pour ces avions élégants, et la Belgique, la Finlande, la Hongrie et la Suède étaient susceptible d'en acheter.

NIKI KYOFU TYPE 11

Pour répondre à un programme de la Marine Impériale relatif à l'obtention d'un hydravion chasseur, la firme Nakajima avait étudié et produit en 1942 l'A6M2-N "Rufe", une adaptation sur flotteur du célèbre Mitsubishi Rei Sen (Zéro, "Zeke"). Dans une optique similaire mais plus ambitieuse, le constructeur Kawanishi étudia un appareil original, tout en conservant les caractéristiques de base requises, dont le premier prototype vola le 6 mai 1942. L'hydravion entra en service au début de sa production de série, en juillet 1943, sous la désignation de N1K type 11 Kyofu ("Vent puissant" en japonais) et devint "Rex" dans le code allié. Ses performances, très moyennes, égalaient à peine celles de l'A6M2-N "Rufe" mais sa maniabilité et sa vitesse ascensionnelle étaient cependant remarquables. Relativement efficace contre les B-24 Liberator, il était en revanche incapable de tenir tête aux chasseurs adverses.

P 51D mustang 8th AF

Considéré comme l'un des meilleurs chasseurs de la Seconde Guerre Mondiale, le P-51 Mustang est en réalité un avion qui a été conçu à la "va-vite". Son histoire commence en 1940 lorsque les Anglais commencent à avoir du mal à rivaliser avec la Luftwaffe plus déterminée que jamais à envahir l'île anglaise. Les anglais font donc appel aux Etats-Unis qui pour l'instant , rappelons le, ne sont pas entrés dans la guerre (attaque du Japon à Pearl Harbor en Décembre 41) et disposent donc de toute leur énergie. Ayant besoin d'un appareil capable de rivaliser avec les chasseurs allemands dans les mois qui suivent, les Anglais leur donnent à peine 120 jours pour réaliser l'avion, le constructeur North American décide de relever le défi.

La plus réussie des versions du Mustang est la D. En effet, équipé d'une verrière en "goutte d'eau" qui optimise la vision, un arrière de fuselage modifié et une très bonne autonomie, le P-51D escorte sans problème les bombardiers alliés en Allemagne. Il fût pendant des années encore utilisé par beaucoup de pays et dans beaucoup de conflits.

P-47 D "nose art"

Le Republic P-47 Thunderbolt (Foudre) écrasa tous ceux qui l’avaient précédé autant par sa taille que par son poids. Son aspect massif lui valut bientôt le surnom de Juggernaut (Ogre) ou plutôt le diminutif Jug qui devint très vite familier. Le prototype XP-47B vola pour la première fois le 6 mai 1941 et le Thunderbolt entra en service un an plus tard. Conçu à partir du P-43 Lancer, le P-47 se présentait comme un avion de chasse compact propulsé par un moteur Pratt & Whitney R-2800 très puissant et équipé d’un turbocompresseur dont le seul défaut est d’être imposant. Par la suite, il fut équipé d’un système d’injection d’eau et de méthanol qui offrait un supplément de puissance.

Le P-47, d’abord conçu comme chasseur, se révéla par la suite une excellente machine d’appui tactique. C’est pourquoi il pouvait emporter plus de 1000kg de bombes, une dizaine roquettes et des réservoirs supplémentaires en dehors de l’armement standard qui se composait de huit mitrailleuses.

hurricane Mk1 "night fighter"

En 1933, la RAF comprit enfin les avantages de l'avion monoplan et émit la fiche programme F.36/34 qui concernait donc un chasseur monoplan, armé de huit mitrailleuses et motorisé par le Rolls-Royce PV-12. La firme Hawker, dont les Fury et les Hart équipaient déja bon nombre de Squadrons du Figther Command, fut interressée par ce projet. Elle se mit au travail début 1934 et le premier vol du Hurricane (« Ouragan ») eu lieu le 6 novembre 1935.

FW 190 F 8/9

Le Focke-Wulf Fw-190 Würger fut créé par l’ingénieur Kurt Tank après une demande du RLM visant à créer un chasseur destiné à seconder le Messerschmitt Bf-109 et n’utilisant pas le moteur Daimler-Benz DB-601. Il en résultat un chasseur monoplan qui réalisa son premier vol le 1er juin 1939 et qui était mû par un moteur radial, le BMW 801 conçu spécialement pour lui et qui présentait l’avantage d’une moins grande vulnérabilité en combat du fait du refroidissement par air mais ennuyeux sur le plan aérodynamique du fait de son importante section frontale. Pour palier à ce problème, il l’enveloppa dans un capot moteur très travaillé terminé par une imposante casserole d’hélice. Un ventilateur était présent afin d’augmenter le volume d’air entrant. Conséquence d’une création dans l’urgence, Focke-Wulf et BMW mettront un moment avant de résoudre les problèmes de fiabilité du BMW 801. Le moteur du Fw-190 pouvait disposer d’une injection d’eau et de méthanol qui avait pour but d’augmenter la puissance du moteur pendant un court laps de temps.

mes deux tantes JU

Conçu en tant qu'avion de transport, le Junkers 52, qui effectua son vol initial en octobre 1930, avec un moteur en ligne Junkers L-88 de 800 ch, se caractérisait par un train d'atterrissage fixe, une voilure basse monoplan et un revêtement en tôle ondulée. Seuls 6 exemplaires du Ju 52 furent construits, avant que la version Ju 52/3m n'entrât a service, en avril 1932, avec trois moteurs en étoile Pratt & Whitney Hornet (BMW 132) de 525 ch.

Le Ju 52/3m, produit à raison de 4 850 exemplaires toutes versions confondues, fut le plus célèbre appareil de transport allemand de la Seconde Guerre mondiale.Conçu à partir d'un avion civil de transport et finalement adopté par la Luftwaffe comme bombardier et machine de transport, le Ju 52/3m comportait une tourelle ventrale escamotable.

F4U-1D corsaire

Le F4U fut l'un des chasseurs les plus emblématiques de la guerre du Pacifique. La conception du Corsair commença début 1938 suite à une spécification de l'US Navy destinée à remplacer le F4F Wildcat. Le prototype XF4U-1 vola pour la première fois en mai 1940 et fut mis en service en 1942 après avoir subit de très nombreuses modifications. Finalement une première commande de 584 exemplaires fut passée le 30 juin 1941 et le premier appareil de production sortit un an plus tard. Le Corsair eut son baptême du feu le 13 février 1943 à Guadalcanal. Cet avion ne servit que dans le pacifique pendant la Second Guerre mondiale et la fameuse escadrille VMF-214 des "têtes brulées" et du Colonel Gregory M. "Papy" Boyington en était équipée.

WYVERN S-4 early version

Le Wyvern fut conçu dès 1944 en réponse à une spécification N.11/44 de la Fleet Air Arm qui demandait chasseur de jour embarqué, monoplace, rapide capable d'emporter une torpille afin d'effectuer les missions dévolues au bristol Beaufighter de torpillage. L'esthétique particulière de l'engin est typiquement reconnaisable, avec sa colossale casserole d'hélice et son fuselage en "suppositoire" à dérive.

Il arriva en opérations en 1954 mais la durée de vie du Wyvern fut courte, servant seulement dans quatre escadrons de première ligne de 1954 à 1958, et seulement un escadron du HSM Eagle verra réellement le combat durant la crise de Suez en 1956, en participant à l'opération franco-britannique "Mousquetaire".

TA 152 H-0

Le Ta 152 était une évolution du Fw 190D équipé d'un moteur en ligne, la dernière avant la chute de l'Allemagne nazie. Plusieurs variantes furent étudiées dont deux principales ayant fait l'objet de construction :

  • Ta 152C, appelée « Destroyer » (Zerstörer), un chasseur de basse et moyenne altitude. Cet appareil, considéré comme étant le remplaçant direct des Focke-Wulf Fw 190D, en différait essentiellement par son moteur, un DB 603 en lieu et place du Jumo 213. Seuls les prototypes et quelques exemplaires de pré-série sortirent des chaînes de montages avant la fin de la seconde guerre mondiale. Aucune utilisation opérationnelle de cet appareil n'est connue.
  • Ta 152H, chasseur de haute altitude. La variante H possédait des ailes à grand allongement dans le but d'assurer une meilleure portance à haute altitude, un armement puissant et des performances en termes de vitesse et de plafond d'utilisation inégalées à cette époque. Son moteur se voyait doté de deux dispositifs visant à préserver tout son potentiel:
  1. Un dispositif d'injection eau/méthanol (MW50) permettant d'augmenter les performances pendant une courte durée (10 minutes environ)
  2. Un dispositif d'injection d'oxyde nitrique (GM-1) permettant de pallier le manque d'oxygène en altitude, comburant nécessaire au bon fonctionnement de tout moteur à piston, et permettant ainsi de préserver un rapport carburant/comburant optimal dans le moteur quelle que soit l'altitude.

P 38 /F-5E

Conçu en 1937 en vue de répondre à une demande de l'US Army Air Corps concernant un chasseur de haute altitude, le Lockheed Model 22, redésigné XP-38, effectua son vol initial en janvier 1939; 13 appareils de présérie YP-38 et 30 P-38A furent construits et testés en vol avant que soient mises au point deux versions opérationnelles : le P-38D (36 exemplaires) et le P-38E (210 exemplaires), doté de quatre mitrailleuses et d'un canon de 20 ou de 37 mm.

De nombreuses variantes furent fabriquées, parmi lesquelles le P-38F, version tropicalisée, avec deux moteurs à turbocompresseur plus puissants (537 exemplaires); le P-38G, avec une charge offensive de 910 kg (1 082 exemplaires); le P-38H, plus rapide (601 exemplaires); le P-38J, produit à raison de 2970 exemplaires dont 1 400 bénéficiaient d'une capacité en carburant accrue; le P-38L, armé de roquettes; et le chasseur de nuit biplace P-38M.

Ba 349A natter

Conçu en 1944 en vue d'assurer la protection des industries et des voies de communication allemandes contre les raids des bombardiers américains, le Natter (vipère) se présentait comme un intercepteur à réaction très performant et d'un coût réduit, sa cellule pouvant être produite en série par de petits ateliers. En effet le Natter, dont la construction n'exigeait que 500 heures de travail, était dépourvu de roues, construit en bois et assemblé à la colle.

Arme de la dernière chance au même titre que le Ohka japonais, le Bachem ne servit néanmoins jamais en opération. Une fois lancé à partir d'une rampe verticale, le pilote rejoignait sa cible grâce au pilote automatique à 11.000 m/mn, propulsé grâce à quatre boosters pendant 10 secondes. Puis pendant 70 secondes à pleine puissance par un moteur fusée, il effectuait une approche pour se placer dans le dos de l'ennemi, foncait sur lui à 800 km/h. Ensuite, il attaquait les bombardiers avec ses roquettes transportées dans son nez. Enfin, sa mission effectuée, le poste de pilotage se séparait du fuselage. Ce dernier et le moteur fussée était récupérés séparément pour être réutilisés.

Les premiers essais commencèrent en octobre 1944, et des lancements sans pilote à bord furent conduits à partir du mois de décembre de la même année. Le seul vol avec pilote s'étant achevé de façon dramatique, le programme fut arrêté alors que 20 exemplaires de série Ba 349A avaient déjà été réalisés.

B5N1 type 97 "Kate"

Devenu célèbre à la suite de sa participation à l'attaque sur Pearl Harbor, en décembre 1941, le bombardier torpilleur Nakajima B5N, connu sous le nom de code allié de "Kate", fut conçu en vue de servir sur les porte-avions de la marine japonaise. Il put paraître dépassé en tant que torpilleur en 1941, mais tout autant que le TBF américain ou le Swordfish britannique, tous des appareils remarquables.

Cet avion était issu d'une demande des militaires japonais en 1935 pour un avion torpilleur remplaçant le biplan B4Y1. Il avait été conçu en 1936. Le premier prototype de cet appareil vola en janvier 1937, avec un Hikari 2 en étoile de 800 ch, qui fut remplacé par un Hikari 3 de 840 ch sur la version de série initiale, le B5N1. Ce monoplan à aile basse servi par un équipage de trois hommes possédait un train d'atterrissage escamotable et des lignes d'une remarquable pureté.

P 51 D MUSTANG

Considéré comme l'un des meilleurs chasseurs de la Seconde Guerre Mondiale, le P-51 Mustang est en réalité un avion qui a été conçu à la "va-vite". Son histoire commence en 1940 lorsque les Anglais commencent à avoir du mal à rivaliser avec la Luftwaffe plus déterminée que jamais à envahir l'île anglaise. Les anglais font donc appel aux Etats-Unis qui pour l'instant , rappelons le, ne sont pas entrés dans la guerre (attaque du Japon à Pearl Harbor en Décembre 41) et disposent donc de toute leur énergie. Ayant besoin d'un appareil capable de rivaliser avec les chasseurs allemands dans les mois qui suivent, les Anglais leur donnent à peine 120 jours pour réaliser l'avion, le constructeur North American décide de relever le défi.

HAWKER TYPHOON

Le Typhoon, conçu en 1937 en vue de remplacer le Hurricane, apparut en même temps que le Tornado, qui possédait la même cellule mais était propulsé par un moteur Rolls-Royce Vulture.

Le Typhoon, qui vola pour la première fois en février 1940, affichait d'impressionnantes performances et bénéficiait d'un armement composé de douze mitrailleuses de 7,7 mm. Tandis que le projet du Tornado échouait pour des problèmes de moteur, le Typhoon était commandé en grandes séries.

SPITFIRE MK.Vb

Le Supermarine Spitfire –cracheur de feux- est sans conteste le plus célèbre chasseur britannique de la Seconde Guerre Mondiale. Cet appareil aux performances remarquables fut une création de R.J. Mitchell pour répondre à une demande de l’état-major britannique qui souhaitait un avion de chasse monoplan avec un habitacle fermé et un train d’atterrissage escamotable. Il fit son premier vol le 5 mars 1936.

JU 87 D-1 "stuka"

Le Junkers Ju-87, ou plus communément appelé Stuka -de l’allemand Sturtzkampfflugzeug qui signifie bombardier en piqué-, a longtemps été l’élément essentiel du Blitzkrieg. Développé au milieu des années 30 par Junkers après une demande du RLM pour la conception d’un bombardier en piqué, il surclassa rapidement tous ses concurrents biplans en offrant une approche plus moderne du sujet : un appareil monoplan pourvu d’une aile en W. D’abord équipé d’une double dérive, il lui en fut attribué une unique après le crash du prototype en janvier 1936 lors d’essais de piqué, quelques mois après son premier vol, le17 septembre 1935. La double dérive causa des vibrations fatales à l’appareil. Il était équipé d’une sirène mécanique fixée sur les trains d’atterrissage, appelée «Trompette de Jéricho», qui produisait un son strident, conséquence du vent pendant le piqué, qui avait pour objectif de terroriser civils et militaires. Pour contrer les risques liés au voile noire pendant le piqué, le Stuka était pourvu d’un système de redressement automatique qui pouvait le stabiliser. Le Stuka était par ailleurs un appareil biplace équipé d’un poste de mitrailleur arrière.